Enquête de Paix.

Ca fait longtemps que je ne me pas exprimée ici… Je ne sais pas pour vous, mais en ce moment, il y a énormément de choses qui me paraissent vaines. Je me lève le matin avec la nausée, en songeant au monde que je laisserai à mes enfants.

Tous les mots qui se rattachent à la « bienveillance » me font hurler, et je n’en peux plus de tous ces discours moralisateurs qu’on nous sert à longueur de journée ! A chaque fois que je crois avoir compris les enjeux d’une situation, je mesure mes propres limites, et mon sentiment d’impuissance et de culpabilité ne font qu’accroitre.

Je demande à ma famille et à mes amis, comment ils font pour tenir et je me rends compte que chacun à sa manière, nonobstant le fait d’accorder un temps maitrisé à l’information dans la journée pour savoir ce qu’il se passe, la plupart des personnes refusent de se laisser submerger. D’autres mêmes ne se connectent même plus à l’actualité.

Tout ce qui les fait tenir j’ai l’impression sont les mêmes options que celles choisies habituellement : les loisirs, les ballades, la musique, la cuisine et les moments de réconfort de retrouver des gens qu’on aime. Je crois que c’est à peu près la conduite à tenir. Certains auront d’autres piliers comme la religion et la spiritualité, le yoga, la méditation et le Reiki, et c’est très bien aussi.

Je crois, après avoir tourné cette question dans ma tête dans tous les sens, que ce qui nous fait tenir face à l’horreur, c’est la certitude de pouvoir retrouver en nous, un espace où l’on se sent « en sécurité ». Un espace où plus rien ne vient perturber ce calme intérieur, auquel nul n’a accès sauf nous : en peignant, en lisant, en baladant, en dansant, en méditant, en serrant quelqu’un qu’on aime dans nos bras, en donnant et en recevant du Reiki. Le truc c’est d’arriver à comprendre que la Paix est un espace que l’on peut retrouver et occuper à l’intérieur de soi, et auquel personne n’ a accès, sauf nous, quand on le décide.

Je vous souhaite donc le chant des oiseaux, les bonnes tablées d’automne, le silence des lieux sacrés où l’homme espère et dépose les armes, la musique qui rythme nos cœurs et nos mouvements, l’émerveillement face à la nature, des étreintes à n’en plus finir, et des retrouvailles avec vous mêmes loin du tumulte et du chaos.

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